Prose (1)

Et moi j’aurais voulu être folle, tenter d’écarter les œillères qui ceignent trop étroitement mon esprit, devenir la ravie des chemins perpétuellement fleuris, déraisonner mes envies les plus raisonnables et devenir la femme au cœur débridé.
Et lorsque je te regarde dormir, comprendre enfin que je ne comprends rien. Qu’il n’y a de vraie folie qu’en joignant ensemble nos rêves absurdes, nos rêves jolis.

Lh@nne - décembre 2012