17 mai 2009
Calvaire
Non ! Je te relirais encore, faible et à terre
Oublieuse, à chaque défaite, de combien sont tristes tes états,
Un parmi tant d’autres et qui aspire jusqu’à ton air,
Remâchant sans cesse ta fierté, celle que tu ne renies pas.
Rire de toi devient respiration, au loin la folie te voit.
Il faudrait un filtre pour épargner au monde
Ton humeur griffeuse à l’aune de ton désarroi ;
Un plus un, tes pleurs se greffent à la ronde,
Ressemblants au cortège des désespérés du pain quotidien,
Et qui te condamne au combat du : je mange peu, je mange bien.
Lhanne - 2000
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